DEVENEZ UN AS DU COURAGE MANAGÉRIAL
7 août, 2018 par
Pinpoint Conseil, Dounia MRINI

 

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Avez-vous l’impression que vous manquez de courage managérial? Faut-il être courageux pour l’admettre? Pour assurer leur pérennité, les entreprises doivent constamment se renouveler. Êtes-vous outillé pour soutenir des initiatives innovantes et amener vos employés à se dépasser et à bien réaliser leur travail?

Être alerte aux éléments déclencheurs

Mobilise-t-on le même type de courage pour arrêter de fumer que pour prendre une décision difficile au sein d’une entreprise? Pour agir courageusement, dans un contexte personnel ou de management, il faut un élément déclencheur, une prise de conscience, une motivation intrinsèque. Imaginons qu'une restructuration soit nécessaire pour assurer la rentabilité de l’entreprise. Comment trouverez-vous le courage d’annoncer de nouvelles suppressions de postes ? Être à l’affût d’un élément déclencheur, tout comme se lancer le défi d’agir ou d’énumérer les avantages à agir rapidement, vous aidera sans aucun doute à passer à l’action.

Dédramatiser et relativiser

Certaines peurs vous paralysent-elles dans votre travail ? Craignez-vous parfois de ne pas être à la hauteur ? Peu importe le défi à relever, que ce soit l’annonce d’un changement de processus, un travail important à remettre ou la mise en place d’un projet innovateur, dédramatiser la situation est une des clés pour avoir l’énergie de foncer. Vous pouvez par exemple vous demander : « quelle est la pire chose qui peut arriver ? » ou « que ferait un autre gestionnaire à ma place ? » ou encore « dans 5 ans, cette situation aura-t-elle toujours la même importance ?». Lorsque la quantité de travail à abattre est tellement grande qu’elle vous paralyse, mieux vaut y aller une étape à la fois,comme :

- découper votre horaire en demi-heures,

- décortiquer les tâches et les regrouper en sous-groupes,

- demander de l’aide pour celles pouvant être déléguées, etc.

Ces actions qui pourraient s’apparenter à une simple planification vous aideront à relativiser et à vous sentir en contrôle de la situation. Il vous sera ainsi plus facile d’entrevoir une solution.

Gérer votre discours intérieur

Notre cerveau nous joue parfois des tours pour nous inciter à ne pas agir ou à ne pas persévérer. Savez-vous différencier les messages «saboteurs» et «collaborateurs» de votre cerveau ? Lors d’une course d’entraînement pour un marathon, alors que j’étais fatigué et avais besoin de courage pour continuer, il m’est arrivé de recevoir ce message de mon cerveau : « Michel, on va arrêter. L’année passée, on s’est blessé le mollet. Repose-toi. C’est correct. Demain, tu pourras t’entraîner». Dans ce cas-ci, je me suis accroché, j’ai continué la course et je ne me suis pas blessé. J’ai su différencier un message « saboteur » d’un message « collaborateur ». J’avais besoin de courage et mon cerveau fatigué ne collaborait pas. J’ai choisi de faire à ma tête, d’activer mon courage et de poursuivre. Devinez quoi ? La fierté qui s’en est suivie était encore plus palpable… Il y a une différence entre «votre collaborateur» qui vous donne des pistes pour mieux avancer et «votre saboteur intérieur» qui trouve des excuses pour abandonner.Le même type de scénario peut se reproduire en milieu de travail, et parfois, la meilleure solution est de foncer.

Contribuer à la culture d’entreprise

En tant que gestionnaire, contribuez-vous à créer un climat où le courage est valorisé? Ça semble peut-être facile, mais «prendre des chances» ne l’est jamais. Le risque associé à des décisions courageuses est difficile à calculer. Faire preuve de courage pourrait ainsi se comparer à devenir « habile» à sortir de notre zone de confort. Comme toute qualité, le courage se développe en expérimentant. Certains environnements seront des terreaux plus fertiles pour développer le courage d’agir et un gestionnaire qui se dit courageux doit mettre en place ce type d’environnement. Ces 4 moyens d’activer le courage managérial sont peut-être faciles à lire, mais les mettre en application exige du temps et de la persévérance. Alors n'écoutez pas votre cerveau saboteur. Foncez !

 

                                                                               Source : Michel Coupalc, Directeur R&D chez Proaction International et conférencier au Sommet Performance,  www.revuegestion.ca

Pinpoint Conseil, Dounia MRINI
7 août, 2018
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